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Est-il possible de louer un appartement sans CDI ?

Lorsqu’on est un jeune actif sans CDI, un professionnel en Freelance, en CDD ou tout simplement jeune entrepreneur, il peut être difficile de trouver un logement à louer. Cela peut d’ailleurs être un réel parcours de combattant parce que de nombreux propriétaires ne désirent prendre aucun risque quant à la régularité de leurs loyers. Toutefois, il ne faut pas perdre espoir. Il est possible de louer un appartement sans CDI lorsqu’on sait s’y prendre.

Négocier directement avec les particuliers plutôt qu’avec les agences

Il faut reconnaître que les agences immobilières ont des critères plutôt rigoureux en matière de revenu. Il est nécessaire que vous gagniez trois fois le montant de votre loyer et que vous ayez des revenus réguliers en plus d’une situation stable. C’est pour cette raison que dans votre situation, il sera plus intéressant de passer par des particuliers. Vous aurez comme cela, plus de facilité à faire les négociations, et ce, auprès d’individus n’ayant pas forcément d’obligations. Pour rencontrer ces particuliers, vous pourrez vous rendre sur des plateformes comme leboncoin.fr ou encore entreparticulier.com.

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En plus, vous avez la possibilité d’ajouter à votre dossier une lettre de motivation. Cela va permettre de convaincre facilement vos potentiels futurs propriétaires et de leur faire part de votre honnêteté ainsi que de votre sérieux.

Profiter des aides du gouvernement disponibles pour la location sans CDI

Si vous avez une chance d’avoir un garant qui possède un revenu équivalent à trois fois votre loyer, il vous sera plus simple de trouver rapidement un logement et de le louer sans CDI. Il existe de nombreuses solutions qui vous permettent aussi de louer sans garant. C’est pour cette raison que les aides ont été mises en place par le gouvernement.

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Il y a par exemple, l’aide « Action Logement » qui a été mise en place par le gouvernement en 2016 et qui permet aux jeunes actifs qui ont moins de 30 ans d’obtenir une caution locative. C’est cette caution qui garantit les loyers impayés.

Vous pourrez également bénéficier de l’aide « Locas-pass » qui correspond à une avance sous la forme de prêt à taux zéro, PTZ. C’est une aide qui vous permettra également de financer le dépôt de garantie. Cette aide est à disposition des jeunes salariés qui ont moins de 30 ans qui sont sous différents types de contrat. On peut également bénéficier de cette aide lorsqu’on est étudiant salarié, boursier…

Il y a aussi les APL qui vous permettent de réduire le montant du loyer. Ces APL sont reversées selon la situation de votre logement.

Essayer la colocation

La colocation peut être un excellent palliatif à une situation précaire si vous optez pour la location d’un appartement sans CDI. Ici, vous vivez à plusieurs. Toutefois, vous profitez quand même d’une bonne indépendance. C’est une solution d’autant plus adaptée si vous n’aimez pas la solitude.

Vous trouverez des colocataires sur des plateformes dédiées dont Leboncoin.fr, cartedescolocs.fr ou encore roomster.com. Il y a aussi les réseaux sociaux où vous pourrez vous faire des amis qui sont dans les mêmes difficultés que vous et leur proposer cette solution.

Choisir un habitat intergénérationnel

L’habitat intergénérationnel fait appel à la notion de solidarité entre les générations qui vont être amenées à bien vivre ensemble dans un même lieu de résidence, partager certains lieux de vie en commun. La reconnaissance de ce type d’habitat est encore assez récente et l’espace géographique peut se définir au sein d’un quartier, d’un immeuble, d’un village de type éco-village. Dans ces conditions, l’entraide prime avant les critères statutaires habituellement requis pour se loger. Traditionnellement, il est demandé de faire valoir un emploi en CDI, disposer d’un seuil minimal de ressources mensuelles, proposer une garantie loyer impayé en faisant appel à un garant ou une structure proposant des assurances contre les loyers impayés. 

Or, l’habitat intergénérationnel est une véritable transition démographique et sociale qui suppose une coopération humaine entre les plus jeunes et les séniors qui ont des besoins différents mais la même envie d’être à l’abri jour et nuit en toute sécurité L es projets intergénérationnels qui ont pour ambition d’accroitre le bon « Vivre ensemble » ont une vocation de prévention de la perte d’autonomie de personnes âgées et de développer les liens sociaux tout en renforçant le sentiment d’utilité des plus jeunes en recherche de repères au sein d’une société en mouvance. Les Conseils Généraux financent ce type d’habitat et étudient les dossiers des personnes susceptibles d’intégrer ces structures afin de créer un habitat parfaitement inclusif. Cette démarche permet de répondre aux politiques d’adaptation de la société au vieillissement de la population, de lutter contre l’isolement, de développer l’offre de logement pour les plus jeunes qui souhaitent être mobiles tout en s’intégrant dans des projets sociétaux d’animation de prévention.  Pour les plus jeunes c’est une véritable approche de la gestion locative sans la pression des responsabilités budgétaires qui incombent normalement aux primo-accédants ou premières charges locatives. En effet, l’autonomie de chacun est parfaitement respectée en ce sens que, Les différentes générations ne partagent pas le même toit mais vivent dans un même ensemble résidentiel. Ces générations ont en communs de bénéficier d’une véritable alternative sociale au foyer-logements, à la colocation ou à la résidence pour personnes âgées, souvent inaccessibles financièrement à beaucoup d’entre eux.

De tels logements sont disponibles dans toute la France. Pour se renseigner sur els disponibilités d’appartement T2, T3, il suffit de se rendre auprès de la mairie de votre commune, des opérateurs d’habitat sociaux, des CARSAT, de toute collectivité locale engagée vers le mieux vivre.