Peut-on vendre un véhicule en l’état : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Mettre en vente un véhicule en l’état suscite souvent de nombreuses interrogations, que ce soit pour une vente à un particulier ou à un professionnel. Ce type de transaction attire généralement ceux qui souhaitent éviter de réaliser des réparations coûteuses, mais il existe des obligations légales à respecter pour garantir une démarche sereine et sécurisée. 

Quelles sont les obligations légales pour la vente en l’état ?

Lors d’une vente en l’état, il est indispensable de procéder à la notification à l’acheteur des défauts ou problèmes connus du véhicule. Mentionner clairement chaque anomalie protège juridiquement le vendeur, en limitant les risques de recours pour vice caché. Même si la mention “vendu en l’état” figure sur le contrat, il est important de rappeler que la valeur juridique de cette mention ne dispense pas d’une totale transparence sur l’état réel du véhicule.

La présentation d’un contrôle technique obligatoire est exigée si la transaction a lieu entre particuliers et concerne un véhicule de plus de quatre ans, sauf s’il s’agit d’un véhicule non roulant destiné à la vente pour pièces détachées

Peut-on vendre tout type de véhicule en l’état ?

Il est possible de vendre différents types de véhicules en l’état, mais il convient d’adapter la démarche selon la situation et la nature du véhicule concerné. Certaines précautions particulières doivent être prises, notamment pour les véhicules qui ne sont plus en état de circuler.

La vente en l’état concerne aussi bien les voitures roulantes présentant des défauts que les véhicules non roulants, à condition de respecter toutes les obligations légales et d’informer précisément l’acheteur.

Véhicule non roulant : quelles précautions prendre ?

Lorsqu’il s’agit de vendre un véhicule non roulant, il est essentiel d’indiquer explicitement cette spécificité dans le contrat de vente. Préciser que le véhicule est destiné à être utilisé pour pièces détachées ou pour une éventuelle restauration permet de limiter les attentes de l’acquéreur. Cette transparence est la meilleure façon d’éviter tout litige après la transaction.

La vente aux différents types d’acheteurs : que changer ?

Dans le cas d’une vente à un particulier, il est impératif de fournir un contrôle technique à jour (sauf exception pour les véhicules non roulants) et de signaler tous les défauts connus. À l’inverse, la vente à un professionnel suit une procédure un peu différente, car ce dernier est censé maîtriser les enjeux d’un achat en l’état et accepter les risques associés.