Nous ne sommes pas encore parvenus à l’époque des robots qui occupent une place entière, comme celle d’un humain, en entreprise. Ce n’est donc pas dans ce sens que le terme collaboratif est utilisé, lorsque l’on parle aujourd’hui de robots, en usines. Le terme vient de l’anglais, « collaborative robot », et signifie qu’ils peuvent participer au travail, auprès d’opérateurs ou de techniciens, sans barrière matérielle et immatérielle. Voici comment cela se produit, sur le terrain.
Plan de l'article
Le partage de l’environnement de travail
Ce qui distingue le plus le robot collaboratif d’un robot industriel traditionnel, c’est qu’il a la capacité de partager l’environnement de travail avec un être humain. Ce n’est pas le cas des autres robots. Si une personne vient à s’introduire sur un territoire donné, où un robot est présentement en fonction, ce dernier s’arrêtera immédiatement. Cette action se produit afin de ne pas mettre l’homme ou la femme qui vient de pénétrer sur son territoire, en danger physique, d’un potentiel accident de travail.
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Le cobot (nom technique de ce type de robot), généralement représenté par un bras robotisé, partage sans danger son environnement de travail avec un ou plusieurs opérateurs à ses côtés. Contrairement à ses cousins industriels, le robot collaboratif prend très peu de place, ce qui lui permet de mieux s’intégrer au plan de travail. Il agit à l’aide de gestes précis, sur une surface de grandeur modérée, délimitée comme étant une zone d’action, connue et respectée par les techniciens et opérateurs.
Des qualités pratiques et uniques
Lorsque l’on pense à un robot industriel, on imagine des objets technologiques, bien implantés au sol, qui traitent le produit en question en suivant un ordre préréglé, toujours au même endroit dans l’usine. Le robot collaboratif peut être déplacé là où il sera nécessaire, et ce, très facilement. Cela aide naturellement à la productivité, alors qu’il est affecté aux gestes dont l’entreprise à besoin, à un moment précis.
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Afin de mieux s’adapter à l’homme et collaborer de meilleure manière, le robot collaboratif adopte une cadence beaucoup moins rapide que celui des robots industriels. Son rythme lent lui permet de se rapprocher de celui de l’homme. Cela lui procure sa capacité à rester à proximité des autres ouvriers, sans danger. Mais surtout, il permet à l’homme de se délester des tâches ingrates et répétitives, ainsi que celles qui peuvent nuire à sa santé physique. Cette collaboration, loin de nuire à l’homme, lui apporte une meilleure qualité de vie, tout en garantissant une productivité optimale.
La sécurité au cœur des robots collaboratifs
Les robots collaboratifs sont conçus pour interagir en toute sécurité avec les travailleurs dans l’industrie. Ils ont été développés pour offrir un haut niveau de sécurité et minimiser les risques d’accidents du travail. Effectivement, la sécurité est une caractéristique fondamentale des robots collaboratifs.
Contrairement aux robots industriels traditionnels, qui nécessitent souvent des cages de protection ou des zones délimitées où seuls les opérateurs qualifiés peuvent entrer, les robots collaboratifs ne représentent pas une menace pour les travailleurs car ils disposent de capteurs de mouvement sophistiqués qui leur permettent de détecter la présence humaine à proximité. Ces capteurs peuvent arrêter automatiquement le robot si un travailleur s’approche trop près.
Ces robots présentent aussi d’autres fonctionnalités liées à la sécurité telles que l’arrêt d’urgence instantané ou encore la réduction automatique de vitesse lorsqu’un obstacle est détecté sur sa trajectoire.
La technologie utilisée par ces robots garantit ainsi une collaboration efficace entre eux et leurs homologues humains tout en respectant rigoureusement leur intégrité physique. Cette avancée majeure dans le domaine industriel apporte non seulement une plus grande efficacité mais surtout davantage de confiance aux employeurs comme aux salariés quant à l’utilisation optimale des nouvelles technologies au service d’une meilleure qualité du travail et surtout dans le respect absolu des normes sécuritaires en vigueur.
Les domaines d’application des robots collaboratifs en industrie
Les robots collaboratifs sont de plus en plus utilisés dans divers secteurs de l’industrie grâce à leur capacité à améliorer la productivité, la qualité et la sécurité au travail.
Dans l’industrie automobile, par exemple, ces robots peuvent être utilisés pour assembler des composants complexes tels que les moteurs ou les transmissions. Les boulons serrés avec précision, une tâche qui nécessite une grande force musculaire et une dextérité manuelle particulière, peuvent désormais être effectuées facilement grâce aux robots collaboratifs.
De même, dans le domaine de l’aérospatiale, ces robots sont très utiles pour travailler sur des pièces volumineuses telles que les fuselages d’avion. Ils permettent notamment un gain considérable en termes de temps et ainsi réduisent significativement le délai nécessaire à chaque étape du processus.
L’utilisation des robots industriels collaboratifs est aussi très fréquente dans le domaine alimentaire. Effectivement, ils garantissent une production efficace tout en respectant scrupuleusement les normes sanitaires exigées par ce secteur agroalimentaire hautement réglementé.
Ils se révèlent aussi très pratiques dans le domaine pharmaceutique où ils contribuent grandement à faciliter certaines opérations comme :
- L’emballage de médicaments;
- La préparation automatique des mesures exactes;
- Le traitement automatisé des échantillons de sang;
- Le remplissage des flacons pour les médicaments.
Ces robots collaboratifs ont un champ d’action très vaste. Ils sont utilisés dans toutes les industries nécessitant la manipulation et le traitement de produits physiques. Grâce à leur capacité à fonctionner en collaboration directe avec les opérateurs humains au sein du même environnement de travail sans danger majeur pour ceux-ci, ils participent grandement au développement durable des entreprises et induisent résolument une nouvelle dynamique technologique sur le marché industriel globalisé.
