Famille

Combien de divorces en France ?

Aujourd’hui, on recense près de 130 000 divorces en France par année. Lorsqu’on pose la question de connaître les raisons pour lesquelles cet état de choses est aussi récurrent, les premières réponses évoquent l’infidélité. Combien de couples divorcent souvent en France et pour quelles raisons ?

Le nombre de divorces en France

En France, il faut reconnaître que le nombre de divorces varie d’une année à une autre. Par contre, il faut dire qu’il s’agit moyennement de 130 000 divorces qui sont prononcés chaque année. C’est donc juste de dire que le nombre de divorces qu’on compte durant ces dernières années a véritablement augmenté. À titre de comparaison, en 1972, il n’y a eu que 44 738 divorces. Ainsi, le taux de divortialité est environ de 10. Autrement dit, sur 1000 couples chaque année en France, 10 couples divorcent.

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En ce qui concerne leurs âges, les hommes divorcés sont d’une moyenne de 42 ans, alors que les femmes sont moyennement âgées de 44 ans. Par conséquent, on observe que plus de 1,6 millions d’enfants vivent aujourd’hui au sein de familles recomposées. En outre, force est de constater que plus de 600 000 personnes vivent avec des enfants de leurs nouveaux conjoints. C’est donc une moyenne de 8 % de familles françaises qui sont recomposées.

Toutefois, ce sont des chiffres qui datent de 2017 avant que n’arrive le divorce par consentement mutuel à travers la procédure extraconjugale. En 2019, une étude a permis de démontrer la baisse du taux de divorce. Il en est de même pour le taux de mariage qui ne cesse de baisser depuis 1990 avec des statistiques qui diminuent de plus en plus.

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La procédure fréquente en matière de divorce

Il faut remarquer que malgré la récurrence des divorces, la procédure que de nombreux Français préfèrent aujourd’hui, est le divorce par consentement mutuel. C’est un divorce qui exige qu’à l’issue de la décision de divorce, une convention soit signée par les deux partenaires et déposée auprès d’un notaire. Ainsi, le divorce est prononcé sans que l’intervention d’un juge soit nécessaire.

Par contre, si la présence d’un enfant intervient dans le mariage, le divorce est obligatoirement prononcé par un juge qui en mesure les tenants et les aboutissants. Ainsi, bien qu’une convention permette de fixer tous les paramètres du divorce, celle-ci va être analysée par le juge qui se charge d’accepter la convention ou non.

Quant aux divorces pour faute, ils sont de moins en moins nombreux chaque année. Si ces types de divorces étaient de 40 %, ils sont aujourd’hui de l’ordre global de 6 %. En ce qui concerne le divorce à l’amiable, sa part est généralement de 25 %. Les statistiques du divorce à l’issue d’une rupture définitive de vie commune restent stables, avec des taux compris entre 10 et 13 %. Le taux du divorce par consentement mutuel sans l’intervention d’un juge monte en flèche. D’ailleurs, il représente 55,2 % des divorces, rien qu’au cours de sa première année d’application.